Lucile Diacono
Premier fruit de l’amour de ses parents, Lucile est née le 23 juillet 1990 sous le signe du lion, d’un père encore étudiant et d’une mère sosie officiel de Lady Di. Les Diacono s’établissent rapidement à Nice et adoptent un style de vie résolument méditerranéen, avec pour devise « la table est un lien ». N’appréciant pas vraiment tout ce qui a trait au quotidien bien trop rébarbatif, Lucile ne tarde pas à s’exprimer, un peu trop fort au goût de ses parents, de divers manières, par le travestissement, le théâtre, la danse et surtout les arts plastiques.
Au fil du temps, elle renforce sa capacité à ne s’intéresser exclusivement qu’à ce qui vient après le nécessaire.
Le moment venu c’est tout naturellement qu’après un bac littéraire, elle intègre avec joie l’école «des fadas» ( la Villa Arson, j’ai tout de même passé le concours ).
Rapidement Lucile se consacre exclusivement à la sculpture. Après avoir produit, intégré, et réinterprété un certains nombres de gestes sculpturaux somme toute assez simples et modernistes, elle intègre peu à peu une certaine théâtralité dans son travail nourri par le fantasme de l’œuvre d’art totale. Aujourd’hui ses centres d’intérêts divers et variés ( les pierres, les églises italiennes, l’opéra, le théâtre, Fellini, l’architecture, sa collection, les objets rituels, historiques, profanes et sacrés… ) ainsi que les matériaux qu’elle utilise ( bois, métal, céramique, silicone, tissus, cire, ciporex… ) sont la base de sa production souvent monumentale, parfois plus petit, qu’elle réalise par des gestes de construction, de dressage, de surfaçage, de modelage etc.
Pour le moment elle ne citerait qu’une seule phrase si elle devait définir son axe de recherche, ce serait un propos de Stephane Corréard à propos de sa pièce Cave : « S’il s’agit d’un instrument de connaissance, c’est l’artifice lui même qui en est l’objet d’étude ». Marivaux
PS: Est-ce un suicide social d’écrire sa bio à la troisième personne ?