Laurie Charles

Née en 1987 à Bruxelles.
Diplômée de l’Ecole des Beaux-Arts de Bordeaux
Vit et travaille actuellement à Bruxelles

Laurie Charles réalise des installations sculpturales mettant en scène des vidéos « multiréférentielles » dans lesquelles elle invite ses amis et acteurs du monde de l’art à « jouer ».
Son travail présente différentes scénographies composées de sculptures autonomes et de cellules narratives, c’est dans ce décors concret qu’elle inclut ses vidéos.
Elle matérialise un espace de condensation dans lequel elle donne la parole à des objets et des personnages archétypaux, au travers de dialogues absurdes ou polysémiques.
Mixant philosophie et contrecultures, temps fabuleux et post-internet. Elle mêle tour à tour effigies historiques et figures « popculturelles », activités paranormales et anecdotes, folklores et sciences humaines…
Elle abâtardit les formes et les concepts, les croyances et les comportements dans une ambiance délibérément « d.i.y », relevant de la vidéo « homemade » et de l’ artisanat dégénéré.

Lucile Diacono

Premier fruit de l’amour de ses parents, Lucile est née le 23 juillet 1990 sous le signe du lion, d’un père encore étudiant et d’une mère sosie officiel de Lady Di. Les Diacono s’établissent rapidement à Nice et adoptent un style de vie résolument méditerranéen, avec pour devise « la table est un lien ». N’appréciant pas vraiment tout ce qui a trait au quotidien bien trop rébarbatif, Lucile ne tarde pas à s’exprimer, un peu trop fort au goût de ses parents, de divers manières, par le travestissement, le théâtre, la danse et surtout les arts plastiques.

Au fil du temps, elle renforce sa capacité à ne s’intéresser exclusivement qu’à ce qui vient après le nécessaire.
Le moment venu c’est tout naturellement qu’après un bac littéraire, elle intègre avec joie l’école «des fadas» ( la Villa Arson, j’ai tout de même passé le concours ).

Rapidement Lucile se consacre exclusivement à la sculpture. Après avoir produit, intégré, et réinterprété un certains nombres de gestes sculpturaux somme toute assez simples et modernistes, elle intègre peu à peu une certaine théâtralité dans son travail nourri par le fantasme de l’œuvre d’art totale. Aujourd’hui ses centres d’intérêts divers et variés ( les pierres, les églises italiennes, l’opéra, le théâtre, Fellini, l’architecture, sa collection, les objets rituels, historiques, profanes et sacrés… ) ainsi que les matériaux qu’elle utilise ( bois, métal, céramique, silicone, tissus, cire, ciporex… ) sont la base de sa production souvent monumentale, parfois plus petit, qu’elle réalise par des gestes de construction, de dressage, de surfaçage, de modelage etc.

Pour le moment elle ne citerait qu’une seule phrase si elle devait définir son axe de recherche, ce serait un propos de Stephane Corréard à propos de sa pièce  Cave  : « S’il s’agit d’un instrument de connaissance, c’est l’artifice lui même qui en est l’objet d’étude ». Marivaux

PS: Est-ce un suicide social d’écrire sa bio à la troisième personne ?

Timothée Dufresne

Né en 1988 à Paris
Vit et travaille à Paris

Timothée Dufresne est diplômé de l’ENSAMAA Olivier de Serres en design textile en 2008 et de l’ENSBA en 2013.
Il explore les possibilités d’un art constructif où le jeu a une place centrale.
Vidéo, danse, peinture, écriture ou sculpture :
aucune hiérarchie de moyens et de médiums pour mettre en jeu la vie des formes.

Camille Dumond

Née en 1988 à Evreux

Après un DNSEP aux Beaux-arts de Nantes, son cursus se poursuit aujourd’hui au master Arts Visuels de la HEAD de Genève.

Son travail est constitué de récits aux formes multiples ( narration sculpturale, papier à lire, films ) dans lesquels interviennent les questions de la reconstitution et de la modernité craft. Sous cet angle, la plupart de ses projets traitent de formes d’extinction : techniques cinématographiques, pratiques sociales, espaces architecturaux.

Elle a récemment exposé à la résidence Augarten à Vienne et au Consortium de Dijon dans le cadre d’un atelier mené par Lili Reynaud Dewar.

Raphaël Emine & Omar Rodriguez

Raphael Emine

Né en 1986 aux Sables d’Olonne

Vit et travaille à Nice et à Paris

 

« N’ayant pas de métiers, je m’en invente. Peintre de commémorations ou zingueur de sommets, je suis en fait un chercheur sans objet, qui provoque l’erreur dans l’espoir d’y trouver un peu de justesse. J’élabore mes travaux au plus proche de la réalité, dans un processus qui construit et déconstruit en permanence, à la recherche de l’expérience. Les traces de ce processus sont d’allure précaire, instable. L’ambivalence des pièces à conviction sème le trouble. S’invente un symbolisme absurde, saupoudré de l’humour noir d’une génération qui rumine l’échec des grandes révolutions. »

 

Expositions

 

Le sens de la vague, exposition collective à la Galerie de la Marine ( Nice ), commissariat Stéphane Corréard

En promotion, exposition collective à la Villa Arson, commissariat Stéphane Corréard

Désarçonnés, exposition collective à L’Espace Ferré ( Draguignan ), avec Gabriel Méo, Quentin Spohn, David Subhi, Raphael Emine

 

 

Omar Rodriguez

 

Contenu à venir

France Gayraud

Née à Sète en 1987

Vit et travaille à Nice et à Paris
Diplômée de la Villa Arson en 2013

Sa pratique s’étend à travers les médiums de l’installation, du dessin, de la vidéo et de la performance.
Elle travaille régulièrement avec des collectifs d’artistes.
« Chez France Gayraud, le choix de la précarité est à la fois poétique et politique. Les formes et les matériaux qu’elle utilise sont élémentaires, et s’articulent dans des procédures légères, fragiles, mais résolument décidées. Au détour de pousses d’olivier, une injonction, incontournable : «SEMEZ LE CHAOS »

Stéphane Corréard

Lucie Henault

Née en 1989, est actuellement en Master à la Villa Arson (Nice).

Pour Sculpture Synchronisée elle propose : Bonnets de bain feat. les coloquintes de ta grand-mère, une série de bonnets de bain ou chaque élément constitue une excroissance végétale qui pourra être porté par une nageuse.

 

 

Amandine Guruceaga

Née en 1989 à Toulouse

Amandine Guruceaga a étudié à l’Ecole Supérieure d’Art et de Design de Marseille dont elle est sortie diplômée en juin 2013.
Après avoir réalisé une sculpture sur la plage du Prado, commande publique dans le cadre de Marseille Capitale de la Culture Européenne, elle est invitée à investir la Galerie-bureau « diagonale 61 » lors du festival du RIAM ou elle expose actuellement.

Mathilde Lehmann

Née en 1988 à Nouméa
Vit et travaille à Genève.

Mathilde Lehmann a obtenu son DNAP à l’EESAB ( École Européenne d’Art de Bretagne ) de Rennes en 2012 et étudie actuellement en Workmaster à la HEAD de Genève.
Elle a participé à plusieurs expositions collectives à Rennes entre 2010 et 2012 et récemment pour l’exposition Waterproof à la galerie Urgent Paradise ( Lausanne ).
Mathilde Lehmann s’interroge sur les notions de décoratif et de factice, en créant des mises en scènes avec des objets qui prennent le statut d’intrus dans des espaces du quotidien. Fascinée par l’ambiguïté entre étrange et banal que possèdent les éléments décoratifs, elle plonge le spectateur dans un face à face parfois dérangeant avec les objets.

Estrid Lutz & Émile Moule

L’avant.
Estrid Lutz a fait des études de design, Émile Moule des études d’ingénieur.
 » Nous nous sommes rencontrés lors d’une compétiton de Surf ou Estrid Lutz concourait en 2007 à Hossegor.

Dès 2010, à Sète et à Reims, nous faisions des sculptures avec objets modifiés, et filmions des scènes (sur)jouées, avec d’autres personnes parfois.
Nous produisons sur des périodes très courtes, très denses, où tout se met en place très vite sur un thème et une attitude décidés auparavant. La vitesse est très importante.
Nous sommes opportunistes. Travaillons ensemble, très proches, dans les odeurs aigres douces de sueurs, de pets indescriptibles. Détruisons le travail de l’autre, nous nous donnons énormément de coups.
Cela nous renforce, avec et dans la forme, le discours ou la connerie. Le montage vidéo est saccadé et selectif. Nous n’utilisons pas les mots « performance » et « action » parce que nous ne sommes pas dans la représentation ou le symbole mais dans quelque chose de direct, qui n’est pas traduit.
Depuis 2012, les installations se compactent en sculptures, ou nous les appelons plutôt des scènes. Nous faisons de plus en plus crasher entre eux le virtuel, le réel, et la vidéo.
Aujourd’hui, nous travaillons tous les deux aux Beaux-Arts de Paris, à la campagne, sur des ordinateurs, sur des chantiers et sur l’océan, ou nous poursuivons nos crash. Prochain, crash avec des épaves de décors, étincelles sous écume et prototypes d’objets flottants, prévu courant janvier sur la vague de Mundaka au pays basque espagnol avec Aritz Aranburu et Gabriel Médina Pukas Team Riders. «