Georgia René-Worms

Née en 1988.
Vit et travail à Paris.

http://cargocollective.com/georgiarene-worms

Georgia René-Worms est diplômée de la Villa-Arson ( Nice ) en 2014.
À Marseille et à Bruxelles, où elle a effectué une partie de ses études, elle travaille avec plusieurs curateurs sur des projets d’expositions. En parallèle à ses études elle publie dans des revues et se charge de commissariat d’exposition. La plupart de ses travaux s’articulent autour de collaborations.

Elle collabore aux revues Initiales, Trois couleurs et code 2.0.

La pratique de Georgia René-Worms est multiple, qui va au-delà de la seule création artistique pour se frotter également au commissariat d’exposition ou à l’écriture, multipliant ainsi les expériences et les approches autour de ses objets de réflexion. En s’intéressant à des personnages singuliers, en particulier à des femmes ayant pu avoir des rôles déterminants mais qui ont échappé à la reconnaissance ou sont tombées dans l’oubli, comme par exemple Annette Kellerman, nageuse synchronisée qui inventa le maillot de bain une pièce pour femmes, l’artiste revendique une posture féministe non militante. 

Dans ses travaux et collaborations variés, c’est le regard d’un enquêteur critique qui est mis en marche, dont témoignent notamment deux vidéos.
Lèvres noires et cerveau bouillant prend la forme d’une capture d’écran d’ordinateur sur lequel est effectuée via Internet une recherche documentaire relative à Béatrice Bretty, comédienne considérée comme l’un des esprits pionniers dans la conception de l’audiovisuel en tant que médium, le tout s’accompagnant de la rédaction de notes dans un traitement de texte. Réalisée en collaboration avec Giuliana Zefferi, Inconnue et sans appui prend un tournant plus fictionnel en s’appuyant sur un tableau de 1857 de la peintre anglaise Emily Mary Osborn, Nameless and Friendless, dans lequel apparaît une femme pauvre tentant de vendre un tableau à un marchand ; en résulte en un film d’animation tentant de reconstruire l’itinéraire de la protagoniste, et quelque part lui inventer une existence.
Frédéric Bonnet

 

Rafaela Lopez

Née en 1988 à Paris
Vit et travaille à Londres et à Paris

http://rafaelalopez.net/

Après un passage à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, Rafaela Lopez rejoint la Villa Arson d’où elle est diplômée depuis juin 2013.
Elle étudie actuellement au département Sculpture du Royal College of Art à Londres.

En septembre 2012, elle a initié le cycle d’expositions Eté indien au collège-lycée François Villon à Paris.

 

« L’Habit ne fait pas le moine : ce sous-titre d’une série de sculptures de Rafaela Lopez prend valeur de manifeste.
Elle se déjoue en permanence de toutes les apparences, y compris de ces associations d’idées qui limitent notre imagination aussi sûrement qu’une clôture électrifiée maintient les vaches dans leur pré. (…)
Assumant avec décontraction ses penchants naturels pour le bric-à-brac et la « petite poésie » du banal, Rafaela Lopez crée des « ready-made second hand » d’une beauté et d’une justesse dérangeantes; (…)
Avec Rafaela Lopez, les tenants des cultural studies ont de l’hostie sur la plancha. »

Stéphane Corréard